vendredi 28 novembre 2008

Jordanie

La Jordanie est un pays du Moyen-Orient, bordé à l'ouest par la Cisjordanie (région dont le statut est sujet à discussions entre Israël et l'Autorité palestinienne) et Israël, au sud par l'Arabie saoudite, à l'est par l'Irak et au nord par la Syrie, avec en outre un accès à la mer Morte et à la mer Rouge.

Géographie

La Jordanie est un pays du Moyen-Orient, entouré par la Syrie au nord, l'Irak au nord-est, l'Arabie saoudite à l'est et au sud, et enfin Israël et la Cisjordanie à l'ouest. Toutes ces frontières représentent 1619 km. Le Golfe d'Aqaba et la Mer Morte délimitent aussi le pays. La Jordanie possède également 26 km de littoral. Les principales villes du pays sont Amman (1 181 000 habitants en 2001 ), Irbid et Zarqa, toutes trois situées dans le nord-ouest du pays.

La Jordanie est composée principalement d’un plateau désertique aride à l'est, et d’une région montagneuse à l'ouest. La Vallée du grand rift et le Jourdain séparent la Jordanie d'Israël. Le point culminant du pays est le « Jabal Ramm » à 1 754 mètres, à l’inverse la Mer Morte est le moins élevé. Le climat est sec et chaud, conséquence du désert. Cependant, le pays a une saison pluvieuse à l'ouest de novembre à avril.

Avec 14 autres pays, on considère la Jordanie comme étant "le berceau de l'humanité".

97,2% de la population est musulmane, principalement de rite sunnite et environ 2,7% de chrétiens orthodoxes vivent en Jordanie surtout à Amman et à Irbid.

Économie

La Jordanie poursuit la politique de modernisation économique entamée par le Roi Hussein dès la fin des années 1980 et amplifiée par son successeur, son fils le Roi Abdallah II. Dans un environnement régional particulièrement difficile, les performances de l’économie jordanienne ont été supérieures aux attentes. Parmi les réussites à porter à l’actif des autorités : l’amélioration de la gestion du secteur public, la gestion des privatisations, la création de la zone économique spéciale d’Aqaba et de zones industrielles spéciales (QIZ).

Ces éléments ont contribué à porter la croissance économique du pays (7,5% en 2005), qui est également soutenue par la position de refuge que connaît la Jordanie pour les capitaux irakiens, palestiniens ou syriens, ainsi que par l’aide extérieure (principalement américaine). Le Royaume a accueilli fin mai 2005, pour la troisième année consécutive, la réunion du « World Economic Forum » sur les rives de la Mer morte.

Plusieurs aspects négatifs assombrissent cependant le tableau : un endettement extérieur et un déficit budgétaire importants, la sensibilité du secteur touristique aux crises régionales ainsi que la pauvreté d’une partie non négligeable de la population. La Jordanie a également dû subir les conséquences de l’augmentation des prix du pétrole depuis le début de l’année 1.


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