vendredi 28 novembre 2008

Liban

Le Liban (لبنان, Lubnän), officiellement République libanaise[2] est un pays du Proche-Orient, en grande majorité montagneux. Il partage ses frontières avec deux pays, la Syrie à l'est, sur 376 km et Israël au Sud sur 79 km . Il est bordé par la mer Méditerranée, à l'ouest, avec 240 km de côtes. Beyrouth est la capitale du Liban. La langue officielle est l'arabe, cependant, la moitié des Libanais sont francophones et la langue anglaise est largement utilisée. La monnaie nationale est la livre libanaise.

Du fait de sa composition pluriconfessionnelle, le Liban est doté d'un système politique fondé sur une répartition plus ou moins proportionnelle, du pouvoir, selon le poids de chaque communauté religieuse, c'est le confessionnalisme[3].

L'État moderne, tel qu'il existe aujourd'hui avec ses frontières a été créé en 1924, par Clemenceau lui même, qui en dessina les frontières, le pays étant alors sous mandat français.

Le drapeau du Liban est composé de trois bandes horizontales, deux rouges (en haut et en bas), représentant le sacrifice pour l'indépendance, et une blanche faisant le double d'une bande rouge représentant la paix. Le tout frappé en son centre par un cèdre, symbole par excellence du pays. L’emblème du pays, qui figure sur son drapeau, est le cèdre du Liban, (Cedrus libani Pinacées). Son bois, imputrescible et très léger, aurait servi entre autres à la construction du Temple de Salomon à Jérusalem. Les Phéniciens s'en servaient également pour la construction de leurs légendaires navires. Aujourd'hui, il est illégal d'abattre son arbre[réf. nécessaire]. Ce drapeau tel qu'il est date de 1943[4].

Le Liban est fort de sa culture, de ses 18 confessions et de sa diversité géographique. Le Liban a été occupé au cours des siècles par diverses civilisations. Le Liban est aussi réputé dans le monde pour sa gastronomie et, dans le monde arabe, pour sa musique. Avant la guerre civile qui ravagea le pays entre 1975 et 1990, le pays connut, entre son indépendance et le début de la guerre, une période de relative prospérité économique et de stabilité politique, permises par la forte croissance des secteurs du tourisme, de l'agriculture ainsi que du secteur des finances et services (banque, assurances...).[5] Le pays était de ce fait considéré comme le coffre fort du Levant, et était également connu comme "La Suisse du Moyen-Orient", du fait de son poids et de sa puissance financière. Le Liban a attiré un grand nombre de touristes, en grande partie dû au fait que Beyrouth, la capitale du pays, fut connue comme la "Paris du Moyen-Orient".

Immédiatement après la fin de la guerre civile, de grands efforts ont été faits pour reconstruire le pays, par le biais d'investissements colossaux du gouvernement. De ce fait, grace à ces efforts, l'IDH du Liban est passé de 0,677 en 1990 à 0,759 en 2003 [6]. En outre, au début 2006, le pays avait atteint un niveau de stabilité relativement élevée, et la reconstruction de Beyrouth entra dans sa phase "high-density"[7], et un nombre toujours croissant de touristes fut enregistré. Cependant, la guerre israélo-libanaise de juillet 2006 mit un terme à l'afflux touristique, et causa de grands dommages dans les infrastructures civiles du pays. Ces dommages sont estimés à environ 3 milliards de dollars, sans compter le ralentissement économique qui s'en est suivi.

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